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Novembre pour moi
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1 mars 2014

N.

J’espère que ça en valait la peine, au moins pour quelqu’un.
Chaque case de ce putain de calendrier noircie, c’est dégueulasse et si commode.
Y avait rien, y a rien eu, c’est effacé. Mieux, c’est déformé.
Ta pudeur me fout des baffes et c’est pas ton problème.
C’est peut-être pas de la pudeur par ailleurs, juste un grand rien à foutre.
Ca ira mieux, ça ira mieux… En attendant le trou est toujours plus profond, c’en est étonnant.
Les nuances sont parties pour laisser place au néant.
La boule du ventre dès le matin et son amie dans la gorge qui la rejoint dans la journée.
Ca ira mieux. C’était nécessaire, c’est nécessaire.
C’était du flan, c’était faux, c’était un supplice.
Des mensonges, droit dans les yeux, en tenant la main, en fabriquant l’amour.
Plus rien n’est supportable et le contraire était promis.
Raccrochée à ce mince fil qui fait semble t-il le lien, j’y mets toutes mes forces.
Je sais qu’il va céder et alors le plus profond sera abyssal.
Je ne peux plus rien faire, rien seule.
Le rejet, le dégoût, la haine. Les prendre pour les digérer.
Neurasthénique ou en grande détresse, la douceur des choses n’est plus.
Ce sentiment de légèreté dont je n’avais pas pleinement conscience est devenu ce fardeau.
La lutte m’épuise, je la trouve injuste ou peut-être méritée.
Si  je m’auto flagelle alors tu as raison et je ne me préoccupe pas assez de moi.
Mais j’ai perdu moi.

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