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Novembre pour moi
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16 décembre 2019

P.

Il n’y a pas de bus et pas de trains, certains avions restent cloués au sol…
Pas nous. Nous volons.

En un rien de temps il ne faut connaitre qu’un mot, Kozel.

La nuit est tombée il y a bien longtemps et la nôtre le fera rapidement.
Les plafonds sont hauts, les pièces spacieuses et les rues le seront tout autant.
Les styles se mélangent, les couleurs, les dorures, il faut toujours lever la tête.
Au matin, une sérénité, une impression de douceur et d’un ventre lentement mais gentiment rempli.
Plus le centre approche et plus la foule se fait conséquente, le tourisme gronde.
Avec Noël, des odeurs vont se répandre au travers de la ville.
Celles du charbon, de la cannelle, le vin, la saucisse, le chou, les pins aussi se mêlent et se rappellent.
Des pavés apparaissent, les rues se rétrécissent parfois mais les façades nous appellent.
Enfin, c’est l’eau qui coupe la ville en deux.

Les touristes sont en horde et pourtant, une impression de sérénité m’envahit.
Je sens le calme au milieu des corps qui s’évitent et je ne saisis pas ce paradoxe.
Loin, même les lettres n’expliquent rien.
Les magasins ne permettent pas de comprendre le quotidien culinaire et en même temps, je me suis laissée porter.
Des expériences pas toujours très agréables, la douleur qui ne permet pas de profiter pleinement mais toujours cet état exceptionnel.
Enfin, comme toujours, les visages rencontrés le jour, les tenues de ces visages, se transforment lorsqu’on cherche un univers.
La musique nous appelle, le noir arrive, les têtes bougent de concert et toujours cet espace-temps suspendu et la sérénité.

Les déambulations doivent cesser, l’esprit des fêtes aussi.

Nous volons près du soleil qui se lève en nous suivant, au revoir flottement.

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